Je me Bats pour que l'ESPRIT HUMAIN ne soit pas programmé
Depuis plus de quarante ans, je navigue entre plusieurs mondes : celui du code et de la donnée, celui de la musique et des formes, celui de la conscience et du sens.
Ce que d’autres perçoivent comme un parcours éclaté est en réalité une seule et même quête :
comprendre l’humain dans sa relation au système qu’il a créé — la machine.
Dès les années 1980, j’ai exploré les architectures de l’information, les bases de données et les premiers algorithmes de prédiction.
J’ai travaillé à la frontière entre ingénierie logicielle, intelligence artificielle naissante et analyse des métadonnées, anticipant les logiques de Spotify et d’Amazon avant même leur émergence.
Cette immersion précoce dans la structure numérique du monde a façonné ma vision :
l’informatique n’est pas une technique, mais une extension de la pensée humaine.
Une étape naturelle — et dangereuse — de notre évolution cognitive.
Musique, peinture, écriture, philosophie : chaque domaine devient pour moi un laboratoire d’exploration du même mystère — celui de la conscience à l’ère du calcul.
Artiste et chercheur polymathe, j’ai choisi de relier cette compréhension du code à une pratique créative transdisciplinaire.
Je crois que la beauté, l’émotion et l’art ne sont pas des refuges esthétiques, mais des actes cognitifs essentiels : des formes de connaissance capables de rééquilibrer le monde face à la froideur algorithmique.
C’est dans cette perspective que j’ai conçu le concept d’Art Total Augmenté :
une approche post-numérique qui unit la rigueur scientifique, la sensibilité artistique et l’intelligence des systèmes.
L’art y devient un langage d’alliance, une manière d’unir ce que la modernité a séparé : la raison et l’émerveillement, le code et le cœur, la donnée et le sens.
Mon engagement s’incarne aujourd’hui dans deux œuvres complémentaires :
-
HUMAIN DEMAIN – Tous Esclaves Numériques, un manifeste pour la souveraineté cognitive et l’alliance lucide entre l’humain et la machine ;
-
La Flèche du Sens, un essai à venir qui propose une théorie de la “méta-histoire” — une lecture scientifique et poétique de la trajectoire de Sapiens dans le cosmos.
Ces travaux s’articulent au sein d’un projet plus large : ARCHE SAPIENS, une infrastructure culturelle vivante où chercheurs, artistes et citoyens réinventent ensemble une écologie de la conscience.
Là, je développe également le FUTURSΨLAB, un laboratoire dédié à la coévolution entre art, science et technologie — pour concevoir des outils de transformation cognitive et émotionnelle.
Tout mon travail, qu’il soit musical, pictural, algorithmique ou philosophique, converge vers un même but :
défendre la liberté de penser dans un monde automatisé.
Je ne cherche pas à prédire le futur, mais à restaurer le sens — cette énergie vivante qui relie la connaissance à la conscience, et l’humain à son propre devenir.
“La haute conscience est la nouvelle haute santé.
Et la pensée libre, la dernière forme de résistance.”
Thierry Mutin

